Si vous avez raté LA SEMAINE DIGITALE à BORDEAUX qui a eu lieu du 13 au 18 octobre 2014, c’est le moment de faire un point sur cet évènement. Sur une initiative de la Mairie, cette semaine particulière fut l’occasion de réunir les différents acteurs du digital bordelais mais aussi au niveau national. On y a retrouvé principalement des grands groupes comme LA POSTE, différentes start-up (dont STANTUM qui a un projet pour l’éducation) et aussi des blogueurs. Le digital oblige, vous pouviez suivre les différents événements via le twitter #SDBDX14 qui fut assuré par le directeur artistique de l’IBoat, Monsieur Benoit Guérinault.
La semaine fut une occasion de rencontrer et de participer aux échanges de ces acteurs mais aussi d’assister à différents événements aux allures de spectacles. La « base sous-marine » fut l’une de ces attractions. Véritable jeux de lumières teintées de bleues, l’immersion fut totale pour des séances de 10 minutes.
C’était aussi l’occasion pour Alain JUPPE de donner son avis sur le numérique local et national. En effet le numérique a investi les écoles élémentaires puisqu’aujourd’hui chaque classe possède un tableau numérique à Bordeaux. C’est effectivement un bel exemple d’une coalition entre le public et le privé. Il faut aussi noter que Bordeaux est la seule ville en France à consacrer toute une semaine au digital. Le gouvernement n’est pas en reste car Axelle LEMAIRE, la secrétaire d’état au numérique était elle aussi présente pour animer des conférences.
Vous pouvez retrouver l’intégralité de l’interview de Mr JUPPE par FRENCHEWEB en suivant ce lien :
Un label rouge ?
Dans cette interview, le maire évoque la possibilité future d’obtenir un label appelé « FRENCH TECH ». Financé au total à hauteur de 200 millions d’euros, celui-ci provient du Programme d’Investissement d’Avenir (PIA). Il a pour but d’apporter une aide aux collectivités qui sont actives dans le numérique et son développement. C’est chose faite depuis le 12 novembre 2014. Bordeaux a bel et bien obtenu le label.
Comment mesurer ce développement ?
Plusieurs indicateurs ont été mis en place. Pour faire simple cela va se mesurer principalement sur le nombre d’entreprises dans le numérique, qui ont ou vont lancer des projets dans ce domaine. On mesurera alors le chiffre d’affaire, le nombre de salariés, le montant des investissements…
Cela va aussi se jouer sur la collaboration entre les secteurs privés et publics. En effet pour mériter ce label il faudra être attentif aux formations présentes mais aussi futures, de la collectivité. Cela afin d’apporter dans les 10 prochaines années un nombre important de personnes formées à travailler dans le numérique.
La dimension n’est pas seulement locale ou nationale…elle est aussi internationale. La plupart des start-up dans le numérique ont besoin de se développer en dehors de la France. Valoriser une ville dans ce sens permettra d’attirer des entreprises et des investisseurs dans ce secteur afin de créer une dynamique de création d’emplois, de partage des compétences et d’innovation.
Ce qui est sûr c’est que c’est en créant des événements tels que la semaine digitale que l’intérêt pour le numérique ne cessera d’augmenter et l’envie d’entreprendre n’en sera que plus grande.