Google peut changer d’avis
Ce n’est pas parce qu’une vérité a été énoncée ou parce qu’une nouveauté a été lancée par Google que c’est général et inaliénable. Bien au contraire, les pratiques s’améliorent, la triche aussi, mais au delà de ça, certaines sont tout simplement oubliées ou ne se sont pas assez démocratisées pour devenir des références. En voici une liste pour ne pas que vous les mettiez en oeuvre en croyant bien faire.
Connaissez-vous Google Authorship ?
Si oui, vous pouvez l’oublier tout de suite. Il s’agit d’un système de présentation de l’auteur de l’article avec sa photo si celui-ci est inscrit sur Google+, qui permet de faire référence à la personne afin de mieux la connaître et de pouvoir par conséquent découvrir ses autres travaux. Cette pratique ne s’est pas répandue et est même devenue encombrante « aux yeux » de Google qui voyait alors les résultats jugés plus pertinents au dessus de la ligne de flottaison, descendre au profit de ces biographies finalement peu lues. Ce n’est donc plus du tout pratiqué.
Envoyer sa demande de référencement directement à Google
Anciennement, il existait une procédure qui consistait à spécifier à Google sa présence. Cela se nomme « une demande d’indexation » pour soumettre son site à Google. C’est parfaitement inutile : il s’avère même qu’il est beaucoup plus difficile de rester inconnu de Google. Le robot prend soin de n’oublier personne. En d’autres termes, cela reviendrait aujourd’hui à un pléonasme puisqu’il s’agirait de demander au robot de Google qui voit toutes les activités sur internet, s’il nous a vu…
Il ne faut pas abuser des liens
C’est une réalité : trop de liens tue. Les pages que vous créez doivent traiter de points qui touchent à votre secteur, à votre activité ou mieux directement à votre entreprise. Cela permettra à Google d’orienter les internautes vers votre site étant donné que ce qu’ils cherchent s’y trouve. Mais si vous leur proposez une page de liens, alors vous doublez le travail de Google puisque les internautes une fois dirigés vers votre page devront recommencer le travail de recherche pour trouver le bon lien (et ça, ils n’aiment pas chez Google). Non, le but de Google est de faciliter la navigation et donc de diminuer au maximum le nombres de clics, à vous de montrer que vous détenez l’information que tout le monde cherche, et ce, de manière accessible.
HTTP ? HTTPS ?
Bon, le calcul est rapidement fait : qui peut le plus, peut le moins. Mais que signifie ce « S » ? Il s’agit bien du « S » de « sécurité ». Vous vous devez d’utiliser « HTTPS » (dans la mesure du possible) pour votre protocole et ne pas faire comme si vous n’aviez pas vu que c’était important.
L’obligation d’être premier sur Google pour générer du chiffre d’affaires
Les trois premiers résultats sur Google seront les plus cliqués. Ceci est imparable en effet. Mais qu’en est-il de la visite de l’internaute ? Si elle ne correspond pas à ce qu’il recherchait, il partira. Sans achat. Souvent sans même avoir créé de lead. Il recommencera à chercher avec une autre occurrence, ou il ira voir les résultats suivants de la même occurrence s’il veut vraiment acheter et que votre produit lui correspond le mieux. À ce moment-là, concentrez-vous davantage sur le contenu et votre offre plutôt que sur votre positionnement (Le problème de ranking peut d’ailleurs se présenter du point de vue du choix des mots clés).
La méta-description ne doit pas se présenter comme un paragraphe de mots clés
Google recherche des mots clés, certes. Mais ce que les employés de Google cherchent avant tout à faire, c’est à améliorer leur outil pour répondre au mieux aux demandes des internautes. Celles-ci peuvent se présenter sous la forme de mots clés mais le résultat que les internautes souhaitent sont des phrases intelligibles qui indiqueront au mieux les informations recherchées. L’idéal serait encore de faire des phrases à défaut parfois de certains mots clés. Il y va de même pour le contenu que vous créez (si contenu vous créez).
Les titres <H1> ne servent pas seulement au robot de Google
Il ne sert à rien de truffer son texte de mots clés. Si celui-ci n’intéresse pas l’internaute alors le robot de Google s’en désintéressera. C’est aussi simple que cela. C’est également le cas pour les titres réputés comme primordiaux. Ils le sont à condition de faciliter (aussi) la lecture de l’internaute et pas seulement celle du robot.
La home page doit être truffée de liens pour faciliter la navigation
Ce n’est évidemment pas toujours vrai. Le tout est de s’adapter à la demande encore une fois. Si vous devez laisser le choix à l’internaute alors faites-le. En revanche, s’il paraît important de le guider dans sa recherche ou dans sa démarche d’achat alors mettez tout en place de façon à ce qu’il s’égare le moins possible !
Vous l’aurez compris, il n’existe pas un comportement à adopter à tout prix pour se faire une place de choix sur la toile. Certaines marques y arrivent en faisant tout le contraire de ce que d’autres préconisent (attention au Black Hat quand même).
Tout est affaire de contenu !