C’est le 12 novembre 2014 que Bordeaux obtient son label French Tech et depuis les entrepreneurs se bousculent au portillon de la capitale d’Aquitaine. On ne mesurait pas l’ampleur de ce domaine d’activité ici, comme l’affirme Pierre Goguet président de la CCI de Bordeaux « Nous ne soupçonnions pas qu’il y avait autant de professionnels du numérique dans notre territoire ». Pourquoi ? Bordeaux regorge certes de pépinières créatives où se réunissent des start-ups prometteuses en tous genres, mais aussi les professionnels du numérique travaillent chez eux et un peu partout plutôt discrètement.
Lors de la candidature de Bordeaux au label French Tech, la ville recensait 7300 entrepreneurs et environ 24 000 emplois dans le secteur du numérique dans l’agglomération. Alors que Bordeaux est la ville ayant la plus forte croissance en France atteignant presque 30%, ces chiffres promettent un bel avenir aux agences de référencement, agences digitales et aux futurs entrepreneurs bordelais. La croissance est en marche et dans ce secteur ce n’est pas prêt de s’arrêter puisque Bordeaux n’a pas attendu l’obtention du label French Tech pour se faire connaître en tant qu’experte du digital et du numérique. Ce n’est pas pour rien que les fonds levés par des start-ups dans ce domaine auraient atteint les 13 millions d’euros en 2013. Ce label French Tech, Bordeaux le méritait bien ! Et il lui apportera en plus de nouveaux fonds afin de poursuivre dans la voie de l’innovation et de la création entrepreneuriale.
Dans les start-ups et entreprises bordelaises on note déjà Concours Mania, spécialiste du marketing en ligne ou encore AT Internet, leader en Europe dans la mesure d’audience sur le web, dans le top 100 français. Les start-ups bordelaises en pleine croissance peuvent avoir l’opportunité de bénéficier de places dans des pépinières ainsi que la mise à disposition d’autres services pouvant les maintenir en croissance et afin qu’elles se développent de façon pérenne, c’est le cas de Kweezine, une start-up maintenant hébergée et aidée dans la pépinière des Chartrons à partir de janvier 2015.
Les élus se penchent sérieusement sur l’essor de ce nouveau secteur d’activité en créant l’association Digital Aquitaine qui vient de lancer un appel à projets de 5 millions d’euros pour soutenir le développement de ce secteur et plus particulièrement l’e-santé, les transports intelligents et le commerce connecté. Alain Rousset également dispose d’une enveloppe de 50 millions d’euros pour financer en partie cette filière d’avenir.
Prenez garde, la Belle Endormie s’est bel et bien réveillée !
Azertyment vôtre